Blue - Raphaël Azuris

FICHE CIVILE

Nom : Azuris
Prénom : Raphaël
Age : 27 ans
Catégorie : Humain
Métier : A la base, chargé en relations internationales mais il est désormais soldat.
Origines : Espagnole
Famille : Parents morts, petite sœur de 5 ans de moins morte également.
Signe Particulier : Sa mère était une fille du feu et a gagné une âme en tombant amoureuse et en étant aimée d'un humain. Il porte divers tatouages sur le dos et le torse.


Caractère : Raphaël est un jeune homme relativement agréable avec les gens qui l'entourent. Bien sûr, en bon Roi et soldat, il ne fait pas de quartier à ses ennemis mais il en général très sympathique avec les personnes se trouvant "dans son camp". Bien qu'étant doté d'un cynisme cinglant dans certaines situations, il a un très bon sens de l'humour et ne prend jamais une provocation au sérieux. D'ailleurs, son sang froid impressionnant l'a tiré de bien des situations difficiles si bien que d'autres soldats ayant combattus à ses côtés se sont demandés si il était fou. En effet, il prend la mort avec une telle légèreté que certains ne jugent même plus cela comme du courage mais comme la folie. De nombreuses fois, Raphaël fut en danger immédiat de mort et à chaque fois, ça le faisait marrer. De plus, sa position de Roi de Carreau lui donnait un statut privilégié sur le champ de bataille, statut qu'il rejetait sans cesse en fonçant avec les unités attaquant de front. Cette attitude exaspérait beaucoup les autres gradés, mais peu lui importait. Personne à part lui ne sait pourquoi le danger ne provoque aucune émotion négative chez lui, mais ce dont ces supérieurs sont sûrs, c'est qu'une telle attitude est un avantage certain pour un soldat.
Des rumeurs de régiments disent que c'est un homme sans peur, d'autres disent que c'est un homme complètement fou, d'autres même suggèrent une sorte de maladie empêchant le cerveau de libérer la substance qui créé la sensation de peur. La réalité est tout autre. Le jeune homme n'a aucun secret: son passé a fait en sorte qu'il ne ressente plus aucune crainte face au danger tout simplement parce qu'il se fiche éperdument de perdre la vie et il n'y accorde que très peu d'importance. En outre, il déteste voir ses amis disparaître et serait prêt à donner sa propre vie pour sauver celle des autres, même de personnes qu'il ne connait pas.
Malgré ces grandes qualités, Raphaël a également des défauts. Il a une fâcheuse tendance à trop aimer l'argent et peu parfois commettre des erreurs pour une valise remplie de billets. Il a cependant appris à refouler ces pulsions lorsqu'il prit le poste de Roi de Carreau, afin de ne pas être un danger pour le Black Baccarat. Il n'en aurait d'ailleurs pas forcément beaucoup besoin, mais le simple fait de sentir des billets de banque entre ses mains lui procure un plaisir fou. Il n'est pourtant pas très matériel et vit simplement, sans excès. Son principal péché est tout de même l'alcool. Lorsqu'il n'est pas en mission ou qu'aucune n'est prévue avant quelques jours, il passe ses soirées à trainer de bar en bar jusqu'à s'en faire virer pour s'être battu. Il finit alors à l'état d'épave et passe la nuit effondré dans une ruelle sombre. C'est un comportement étrange pour une personne visiblement heureuse de vivre, mais là encore, le passé du jeune homme peut expliquer beaucoup de faits en apparence incompréhensibles.
Également dragueur invétéré, il accompagne ces soirées arrosées généralement par un passage à l'hôtel avec une (parfois plusieurs) jeune femme qu'il a rencontré dans un bar. Il a aussi une légère tendance à draguer les autres soldats femmes qu'il peut rencontrer et parfois même ses supérieurs (ou ses égaux), mais il sait quand même se tenir un peu. Même s'il respecte sans discuter (sauf cas exceptionnel) les ordres de ses supérieurs (en général, c'est lui qui les donne de toute façon), il leur parle un peu trop comme si il s'agissait de personnes "normales". Pas qu'il ne les respecte pas, mais il déteste tout ce qui est formalités ou autres étiquettes. Il va droit au but et parle franchement aux gens, même lorsque ceux-ci ont le pouvoir ou les capacités de le faire morfler. Il joue aussi de sa situation et de sa réputation de "bon" soldat pour impressionner quelque damoiselle et il ne connait pas le mot "modestie". En revanche, il ne rabaisse jamais les gens simplement parce qu'ils seraient moins bons que lui mais les aide, au contraire, à s'améliorer et à leur faire prendre confiance en eux. Cette vantardise est d'ailleurs son moyen personnel de masquer sa très médiocre estime de lui, malgré le fait qu'il sache pertinemment qu'il est doué dans ce qu'il fait. Doté d'une grande générosité, il fait preuve d'une grande compassion et donnerai sa chemise à des personnes qui en auraient plus besoin que lui. Il a également une confiance inébranlable envers ses amis et peut se montrer un peu naïf en accordant sa confiance à ses personnes qui ne la mériteraient pas. Cependant, il vit très mal la trahison et il n'hésite pas à se venger de personnes qui se seraient jouées de lui, pouvant aller jusqu'au meurtre de cette personne. Tuer ne lui fait pas peur, au même titre que mourir. Si une personne mérite de mourir, alors il n'a aucun remord à la tuer. Pour conclure, Raphaël pourrait porter une auréole au même titre que des cornes.

Physique : Du haut de son mètre quatre vingt, on peut dire que Raphaël est grand mais on peut facilement trouver plus grand que lui. Sa condition de soldat le force à maintenir une forme physique optimale, il passe donc plusieurs heures par semaine à la salle de musculation ce qui se fait ressentir bien entendu sur sa morphologie. Endurant, athlétique et résistant, le jeune homme présente toute les caractéristiques du bon soldat. En plus du gymnase, il se rend régulièrement à une salle d'entrainement pour divers sports de combat qu'il pratique aussi afin d'incarner le "parfait petit soldat". Son dos et son torse sont partiellement recouverts de divers tatouages. Certains représentent quelque chose, d'autre nom. Lorsqu'on lui pose la question de leur signification, parfois il répond, parfois il ne répond pas. Il rajoute également en général qu'il va s'en faire tatouer un par ci ou par là le mois prochain, ce qui est vrai. Il ne cesse de se faire de nouveaux tatouage et son but est d'en recouvrir entièrement son torse. Il a également un piercing à l'oreille droite et à la lèvre mais là, il ne désire pas s'en faire d'autre. Venons en à la tête.
Malgré qu'il soit espagnol, Raphaël ne présente pratiquement aucune caractéristique que l'on peut retrouver chez les espagnols. Mis à part ses cheveux noirs, il n'a rien d'une personne ayant des racines ibériques. Tout d'abord, sa peau blanche. Elle n'est pas aussi blanche que quelqu'un vivant dans le nord, mais il n'a aucunement le teint hâlé. Ensuite, il est relativement imberbe ce qui est rare chez les espagnols. Enfin, ses yeux. D'un bleu très clair contrastant avec ses cheveux noirs, il paraissent irréels lorsqu'on les voit pour la première fois. Raphaël s'en sert comme une arme de séduction pour les jeunes femmes pas très alertes dans les bars, mais n'en joue pas lorsqu'il travaille.
Dès son plus jeune âge, le jeune homme s'est rendu compte qu'il était doté d'une grande souplesse et il la travailla beaucoup. Maintenant qu'il est soldat et qu'il pratiques certains sports de combats demandant de la souplesse, il la travaille sans arrêt et cette facilité lui permit d'atteindre un très bon niveau rapidement. Il n'est pourtant pas énormément gracieux, même si il n'est pas une montagne de muscle maladroite.
Pour les vêtements, Raphaël refuse catégoriquement de porter un uniforme, ce qui ne fut pas immédiatement possible, le forçant à subir le calvaire en se mettant des les uniformes qu'il juge "horribles" du Black Baccarat. Maintenant, il peut porter ce qu'il veut, même en mission. Il porte seulement le badge de sa section cousu sur ses certains de ses vêtements. Il porte le plus généralement des chemises de couleurs chaudes, mais claires et des jean normaux. Généralement sans prétention et passe partout, il porte les vêtements dans lesquels il se sent le plus à l'aise.

Histoire : (voir post suivant)

DOSSIER BLACK BACCARAT

Nom de Code : Blue
Rang : Roi de Carreau
Arme de prédilection : Tout ce qui lui passe sous la main, tant que ça permet de tuer quelqu'un. Il apprécie cependant les armes derniers cris sorties des laboratoires de la section Trèfle.

Raison de l’Entrée dans l’Organisation ? En premier lieu dans le cadre de relations diplomatiques, ensuite il a demandé à être muté dans la section Carreau afin d'être sur le terrain et aussi pour un but personnel [qui va être expliqué dans l'histoire]. Ensuite, à la vue de ses capacités, les autorités supérieures lui offrirent la place de Roi de Carreau, qu'il accepta sans hésitation.

Couleur des Cheveux : Noirs
Couleur des Yeux : Bleus clairs
Taille : 1m80
Poids : 68kg
Signe Particulier : Tatouages sur le torse et sur le dos, parle plusieurs langues (espagnol, français, anglais)


Historique dans l’Organisation :

Histoire:

Nous sommes en l'an 2700, dans un petit institut de recherche espagnol, près de Valencia. L'institut est en fait un cabinet d'histoire qui s'intéresse aux personnes ayant influencé les agissements d'un mystérieux ordre appelé le Black Baccarat, qui sévit une trentaine d'années auparavant. Nul ne sait si il existe encore ou pas, mais chaque chercheur, chaque historien, veut en savoir plus. Ce qu'ils avaient découverts jusque là était classé top secret, mais depuis quelques semaines, la majorité des personnes travaillant à l'institut travaillaient activement à la collecte d'informations sur l'un des dirigeants de l'ordre dans les années 2060/2070 : un certain Roi de Carreau. Ils parvinrent à récolter des témoignages de personnes ayant vaguement aperçut cet homme alors qu'il se battait, ou qui les avait sauvé, mais après plus de 30 ans, la mémoire fait souvent défaut et les témoignages oraux n'étaient jamais très fiables. D'indices en indices, les chercheurs finirent pas retrouver la maison d'enfance de ce mystérieux Roi de Carreau, appelé Blue d'après ce qu'ils en savaient. C'était surement un nom de code. Bref, un groupe d'historiens se rendirent à la maison d'enfance de leur homme. Voici le rapport d'un des chercheurs présents lors de cette expédition:


Bureau de l'Institut de Recherche Historique de Valence,
Le 25 Avril 2700, 23h15.
Rapport d'expédition n°2076 par José-Luis Lopéz.


Lorsque nous sommes arrivés sur le site, nous avons constaté qu'une partie de la maison était écroulée, dommage, c'était une très belle maison. Mais ça allait compliquer nos recherches, ce qui ne nous enchanta guère car il régnait une atmosphère pesante autour de cette maison, chacun la ressentait, mais personne ne pouvait l'expliquer. On se mit donc immédiatement au travail pour en finir au plus vite. La maison était immense, on décida donc de faire des groupes de deux, afin de couvrir plus de terrain. Nous fûmes surpris de constater que l'intérieur de l'habitation était vide de toute photos, livre ou quoi que ce soit qui aurait pu nous renseigner sur les personnes ayant habitées ici par la passé. Il n'y avait plus que les meubles. Nous ne trouvâmes rien dans la partie non écroulée, mais étions persuadé que sous les décombres de l'autre partie, on trouverait quelque chose. On fit donc venir des engins pour déblayer tout ça et on se mit à nouveau au travail. Le malaise ambiant s'amplifia alors que nos fouilles se portèrent dans la partie nouvellement déblayée de l'habitation. Un de mes collègues, tout excité, leva le bras bien haut en poussant un cri de victoire. Au bout de bras tendu se trouvait une sorte de carnet, pas bien grand mais relativement épais. Une épaisse couche de poussière le recouvrait. On s'approcha tous du mystérieux carnet. On me tendit le carnet, puisque j'étais le chef de l'équipe. Je souffla un peu sur la couverture pour voir si il y avait quelque chose d'écrit, mais je ne vit qu'une couverture verte. Tous retinrent leur souffle alors que j'ouvrais la carnet à la première page.
Désormais, le rapport se fera sur des extraits tirés de ce carnet. Il s'agit d'une sorte de journal intime tenu par l'ancien Roi de Carreau du Black Baccarat, dont nous connaissons désormais le nom et ne prénom: Raphaël Azuris. Parfois, peut-être verrez-vous quelques notes ajoutés par soins soit pour éclaircir certains points, soit pour attirer votre attention, mais il se peut que je ne le fasse pas. Je met tout de même l'accent sur le fait que la découverte de ce carnet va nous aider amplement dans nos recherches sur Azuris, bien que moins sur le Black Baccarat, vous comprendrez pourquoi plus tard.


Le 25 Octobre 2644,

Bonjour journal! C'est la première fois que je t'écris des choses, mais ça ne sera sans doute pas la dernière! Désolé si j'écris mal, mais j'ai appris il n'y a pas longtemps alors c'est normal et puis je n'ai que 5 ans. D'ailleurs, je les ai eu aujourd'hui. Mes parents m'ont offert ce carnet, toi, pour j'y écrive tout ce qui me passe par la tête. Et tu sais quoi? Dans deux mois j'aurais une petite sœur! J'espère que je pourrai jouer avec elle. Ah désolé journal, je vais devoir m'entrainer avec mon papa! Il m'entraine à ma battre avec plein d'arts-martiaux différents c'est super cool! Il est très fort et j'espère que je serai encore plus fort que lui plus tard!

[Note: Cet extrait nous confirme certains témoignages de personnes disant que Azuris était un excellent combattant. On ne sait pas quel niveau avait son père, mais Azuris est surement devenu plus doué que lui par la suite, c'est presque certain.]

Le 27 Octobre 2644,

C'était super cool! Mon père la entrainé pendant deux jours entiers, on est allé dans la forêt! C'est difficile, mais j'ai adoré! J'espère qu'il m'y emmènera encore. Aujourd'hui, ma maman veut m'entrainer au tir. Elle aussi est géniale! Elle tire au centre d'une cible à cent mètre avec un fusil normal! C'est moins difficile que l'entrainement avec papa mais maman est stricte alors faut pas que je fasse de bêtises! Mes parents me disent que tout ce que j'apprends maintenant me servira beaucoup plus tard, je ne sais pas pourquoi mais c'est pas grave.

[Note: Ceci nous confirme également le fait qu'Azuris aurait été un très bon tireur ainsi qu'un très bon combattant: l'idéal du soldat. En le prenant si jeune, ses parents étaient sûrs d'en faire un soldat d'exception. Cependant, le fait qu'ils lui disaient que ça lui servirait plus tard reste mystérieux pour le moment.]

Le 24 Décembre 2644,

Ça y est! Ma maman a mis au monde ma petite sœur! Elle s'appelle Rose et son deuxième prénom est Soledad! C'est joli non? On voit pas encore bien son visage parce que c'est un bébé, mais on voit déjà qu'elle est blonde comme maman et qu'elle a les yeux bleus comme papa et moi! En plus c'est le jour de noël, demain, j'aurai mes cadeaux et puis les rois mages m'en apporteront d'autres après. Noël, c'est super de toute façon!

Le 6 Avril 2645,

Rose grandit très vite! Papa et Maman disent qu'elle va être très belle plus tard, je le crois aussi. Mon entraînement avec eux est de plus en plus dur mais c'est mieux comme ça, j'aime bien quand c'est pas simple. Plus tard, ça sera au tour de Rose de s'entrainer, j'espère que je pourrai lui apprendre quelques trucs. Mais j'ai entendu dire que quelqu'un tuait des gens dans la région depuis quelques temps...Papa et Maman veulent plus du tout que je sorte tout seul et cette histoire semble les énerver un peu...J'espère que Papa mettra une bonne raclée à cet homme!

[Note: En effet, à cette époque, une personne s'était mise à tuer beaucoup de personnes dans la région entourant leur maison. Celle-ci était isolée en haut d'une colline, surplombant une forêt de pins. Les parents de Azuris avaient des raisons d'êtres inquiets dans un endroit aussi loin de tout. Après des enquêtes, il s'était avéré que le mystérieux tueur assassinait les femmes en premier, puis s'en prenait au reste de la famille qui tentait bien évidement d'intervenir. Les journaux de l'époque font état de massacres sans précédant, le tuer était d'une violence inouïe. Il manquait souvent des parties du corps ou des organes aux victimes. On ne les retrouvait pas sur le lieu du crime, ce qui laissait à penser que le tueur mangeait ce qu'il prélevait de ces victimes. Toujours d'après les journaux locaux, l'homme aurait fait 58 victimes avant de disparaître dans la nature pour ne plus jamais laisser de traces.
Nous allons maintenant faire un petit bond dans le temps. Tout ce qui est raconté durant la période sautée ne donne aucune informations importante sur Azuris.]

Le 25 Octobre 2652,

Salut Journal! Aujourd'hui j'ai 12 ans! Je me rappelle très bien le jour de mes 5 ans, quand je t'ai eu comme cadeau. J'ai l'impression que c'était hier et pourtant c'était il y a 7 ans. J'ai relu les premières pages que j'ai écrites, ça m'a rappelé nombre de souvenirs. Je me suis rendu compte que je ne t'ai pas donné de nouvelles de Rose depuis quelques mois. Elle va très bien, elle aura 7 ans dans deux mois. Comme on l'avait prévu, c'est devenu une très joli petite fille et elle a un sacré caractère! Comme Maman d'ailleurs. Par contre, ce meurtrier continue de sévir dans le coin. Hier, une famille qui comptait 6 enfants a été retrouvée morte dans leur maison. Maintenant, je comprend un peu mieux tout ce que ces actes signifient, plus comme avant où ça me touchait à peine. Cela semble inquiéter de plus en plus Papa et Maman. Pourtant, ils sont tous les deux très fort et mon entrainement commence à porter ses fruits, je sais me défendre désormais. A force de les voir comme ça, je commence aussi à m'inquiéter, j'espère que le tueur ne nous rendra pas une petite visite.

Le 25 Octobre 2653,

Hey! J'ai 13 ans! Je ne vois plus les années passer, ça va trop vite! J'ai eu ma première arme à feu, un fusil de précision que m'a acheté ma mère. Je vais allez l'essayer dehors avec elle tout à l'heure, j'ai hâte. Elle l'a acheté à l'armurerie de son travail, elle est soldat dans les forces de tireurs d'élites de l'armée d'Espagne, je crois pas te l'avoir déjà dit. Mon père m'a ramené tout un tas d'objets utiles de survie, pour le combat etc. Lui est dans le deuxième régiment d'infanterie, aussi dans l'armée d'Espagne. Je les admire tout deux.


J'entends des cris, j'écris ces mots rapidement! Je crois que ce tueur a décidé de nous attaquer cette fois-ci, je vais descendre aider à le repousser. Je


[Note: Le dernier mot "Je" est écrit très rapidement. Azuris a visiblement lâché son stylo a ce moment là pour partir à la rescousse de sa famille. Pour ce qui va suivre, nous avons dû effectuer un travail de déchiffrage assez long car la main d'Azuris tremblait visiblement beaucoup et l'encre bavait à certains endroit, sans doute parce qu'il pleurait en écrivant ces pages.]

Toujours le 25 Octobre 2653,

C'est horrible...Je n'ai rien pu faire...Quand je suis arrivé, maman était déjà écroulé morte sur le sol et j'ai vu de mes propres yeux mon père se faire transpercer par une épée. Elle était tenue par un homme très grand. Je n'ai pas vu son visage, il portait une capuche. Je suis allé chercher Rose et nous nous sommes cachés dans une armoire. Le tueur m'avait vu et il nous a cherché longtemps. Lorsqu'il s'arrêta devant notre armoire, il la transperça de nouveau avec son épée. Je ne sentis pas la douleur, je me suis donc dit qu'il avait raté son coup...Je me trompais. Je voulu regarder Rose pour voir si elle allait bien et j'ai vu la lame du tueur enfoncée dans son petit torse. Un filet de sang coulait le long de sa bouche et elle avait les yeux vides. C'était la troisième personne que j'aimais que je voyais morte et la deuxième qui mourrait sous mes yeux. Je sentis un étrange sentiment m'envahir alors que l'homme retirait lentement l'épée du corps de Rose, conscient qu'il avait porté un coup fatal à ma sœur. Ce sentiment, je pense que c'était la colère, la haine. J'avais envie de réduire en miette ce salopard, lui faire bouffer sa propre arme. Je poussa d'un violent coup de pied la porte de l'armoire. Le tueur se la prit dans le nez et il lâcha son arme pour se l'attraper. J'en profita pour ramasser l'épée et lui enfonçait là où je pus. Le colère m'aveuglait, je ne savais plus ce que je faisais. La douleur énerva l'homme qui ma balaya d'un revers de bras. Il avait une force très bizarre, trop pour un homme normal. Ma tête heurta un meuble et je tomba dans les pomme. Quand je repris connaissance, je fus étonné d'être encore en vie. L'homme n'était plus là, au même titre que son arme. Il n'avait laissé qu'une petite flaque de sang sur le plancher le a pièce. Bien que sonné, la réalité me frappa de plein fouet. J'étais seul. Je suis resté toute la journée sans bouger, j'ai pleuré et je pleure encore. Je tremble de partout, ce que j'écris est illisible. Mais j'en fais le serment écrit ici: je retrouverai cet homme et lui ferai payer ce qu'il a fait.

[Note: Effectivement, certaines sources disent que Azuris rechercha activement cet homme, avant son entrée dans le Black Baccarat ainsi que après. Nous ne savons pas si il a fini par le retrouver, mais sa haine pour lui resta intacte toute sa vie. Azuris laissa de côté son carnet pendant deux ans. Il reprend sur ce mot.]

Le 15 Novembre 2655,

Dis donc, ça fait longtemps que je t'ai écrit! Deux ans je crois...Enfin depuis que...Voilà. Eh bien je vais bien, plutôt bien. J'ai fais le deuil de ma famille, mais je hais toujours autant leur assassin. Depuis, j'ai fait ce que mes parents voulaient que je fasse. Je vais à l'école et je travaille bien. Je continue également à m'entrainer au tir et au combat tous les soirs. On m'a placé dans un orphelinat, les gens sont sympa ici. Je vais faire diplomate je pense par la suite...Comme mes parents voulaient.

[Note: Nous allons de nouveau faire un bond dans le temps. Azuris a de moins en moins écrit dans son carnet. Il y raconte quelques anecdotes à l'école, mais c'est tout.]

Le 10 Juin 2057,

Salut Journal! Je rentre à l'université après les vacances! Je vais à celle de Madrid, toujours pour faire diplomate. J'espère que je vais y arriver! Je me sens toujours seul depuis ce jour, mais bon, je m'y fais. J'espère que mes parents sont fiers si ils me regardent. Je t'écrirai dessus surement moins souvent maintenant, il va falloir que je travaille dur. A la prochaine!

[Note: Azuris n'écrit plus dans son carnet de nouveau pendant deux ans. On ne sait pas trop ce qu'il s'est passé durant ces deux années, mais il ne doit rien y avoir d'important. Le carnet se clôture sur un mot qui nous laissa relativement sur notre faim.]

Le 25 Octobre 2059,

Cher Journal, je ne t'écrirai plus jamais. Cela fais deux ans que je t'ai délaissé, mais maintenant, ça sera pour toujours. A mes 18 ans, je suis revenu vivre dans la maison de mon enfance. Je t'y laisserai et peut-être qu'un jour, je reviendrai t'écrire mais cela m'étonnerai. Mes performances à l'université ont impressionné un de mes professeurs et il m'a prit sous son aile. Il m'amène à des conférences, etc et j'y apprend un peu le métier de diplomate. J'apprends très vite et il m'a promis un poste dès que j'aurai fini mes études. Mais hier soir, quelqu'un est venu me voir et m'a proposé d'intégrer une sorte d'organisation. Au début, j'étais rebuté, mais il a dit que l'organisation m'aiderai à retrouver l'assassin de ma famille. Je ne sais toujours pas comment il sait tout ça sur moi. Il m'a également ajouté qu'il savait des choses sur mes parents que moi-même ignorait. J'ai donc décidé de les rejoindre pour avoir des réponses. Je ne pourrai rien dire sur eux d'après ce que j'ai compris, c'est pourquoi je dois m'arrêter ici. J'espère un jour pouvoir relire ces mots.



Note: Il n'y a rien d'autre dans le carnet. Malgré qu'il nous ai beaucoup appris sur l'enfance d'Azuris, il ne nous donne aucune informations sur la vie de Azuris dans le Black Baccarat. Mais nous allons maintenant nous rendre dans les différents lieux que notre homme a côtoyé durant son enfance pour avoir plus d'informations sur lui.

Fin du rapport.

Historique dans l'organisation:

C'était un de ces matins tièdes de Juin, dans le centre ville de Madrid. Raphaël était installé à la terrasse d'un café et comme tout bon espagnol, il prenait sa petite bière matinale de dix heure. Rien ne pouvait montrer que ce jeune homme âgé de vingt ans avait connu l'enfer sept ans auparavant et qu'il en resta des séquelles graves au plus profond de son cœur et de son âme. En effet, Raphaël avait en apparence tout pour lui. Grand, brun aux yeux bleus et destiné à une brillante carrière de diplomate malgré son jeune âge. Beaucoup de gens le connaissait, mais on savait peu de choses sur lui. Il ne parlait jamais de son passé, ou très vaguement. Ils étaient tous loin d'imaginer que quelqu'un à qui tout semble sourire ait la vision de chaque membre de sa famille assassinée encrée dans sa mémoire. Bien sûr, c'était il y a longtemps donc le jeune homme avait "tourné la page", comme dirait l'autre, mais ses nuits sont parfois hantées par ce jour funeste où il perdit ce qui comptait le plus à ses yeux.
Rien d'étonnant, vu l'attitude du jeune homme, assis là, un léger sourire sur son visage, une bière bien fraiche posée devant lui. Il disait bonjour à certains passant, des connaissances, d'un léger signe de tête accompagné d'un sourire radieux, discutait quelques minutes avec ceux qui avaient le temps de s'arrêter. Mais ce jour-là, ce fut différent.
Un homme élégamment vêtu d'un costume gris clair vint s'asseoir à la table du jeune homme, sans rien demander. Une cravate sobre, noire, dépassait de son veston fermé à moitié par des boutons visiblement en argent. L'homme semblait relativement jeune, malgré qu'il porta des lunettes de soleil qui empêchaient de bien discerner son âge. Raphaël leva un sourcil d'étonnement en voyant l'inconnu d'asseoir. Le jeune homme dit d'une voix hasardeuse:

"Euh...Je peux vous aider?"

L'homme ne répondit pas eu début. Il regardait partout autour de lui, comme si il s'attendait à voir un homme armé surgir de nulle part. Il finit par se détendre et enleva ses lunettes qu'il posa sur la table. Il découvrit ses yeux, marrons, affublés de grandes cernes lui donnant un air un peu cadavérique en plus de son teint très pâle qui frappa Raphaël. En Espagne, les personnes blanches comme ça se comptait sur les doigt de la main. Aussi pensa-t-il que le mystérieux individu n'était pas du pays. Il finit par parler à voix si basse que le jeune espagnol dû se pencher en avant pour entendre.

"Vous êtes bien Raphaël Azuris?"

"Oui pourquoi?"

"Parlez moins fort, pigé?"

"Euh...Ok mais qui êtes-vous?"

"C'est moi qui pose les questions, je n'ai que peu de temps. Ecoutez-moi attentivement et ne m'interrompez pas."

Raphaël était de plus en plus troublé. Un homme venait comme ça déranger sa petite bière du matin et en plus se permettait de lui donner des ordres d'un façon assez sèche! Il n'ajouta cependant rien afin de laisser parler son interlocuteur. Celui-ci poursuivit, toujours à voix très basse.

"Je vais tout d'abord vous prévenir. Quoi qu'il arrive, ce que vous allez entendre ici, vous ne devez en aucun cas le répéter. Si vous le faites, assurez-vous que votre cadavre sera retrouvé dans une sombre forêt seulement quelques jours après. Pigé? Bien. Je fais parti d'une organisation appelée la Black Baccarat. Certains de nos collaborateurs sont en contact avec votre professeur, Monsieur Fernandéz si je ne m'abuse, et d'après lui vous êtes quelqu'un de très doué dans votre domaine. Cela tombe bien, notre organisation recrute des diplomates doués car nous en manquons cruellement."

Raphaël fronça légèrement les sourcils et coupa la parole à l'homme, malgré ses avertissements.

"Oui, mais je ne suis qu'en deuxième année et je doute que mon niveau corresponde à vos attente, je n'ai pas de diplômes. Et puis c'est quoi cette organisation? Je n'en ai jamais entendu parler."

"Je vous ai déjà dit de ne pas me couper la parole Monsieur Azuris!"

"Parlez moins fort."

"Oui, et allez vous faire mettre. Taisez-vous par la même occasion et je vous ai aussi dit que c'est moi qui posait les questions. Les vôtres attendront, de toute façon, je ne peux pas y répondre pour l'instant. Concernant votre niveau, d'après votre professeur, vous seriez même apte à suivre, ainsi qu'à comprendre, les cours des élèves de l'année supérieure, donc de l'année du premier diplôme. Ne dîtes rien, si votre professeur le dit, cela doit être vrai, nous le croyons sur parole. Nous vous proposons un poste d'une importance capitale, vos revenus seront bien plus élevés qui n'importe quel diplomate en fin de carrière. Vous aurez également un appartement très spacieux, équipé des dernières technologies proche de votre lieu de travail. Le loyer sera à votre charge, mais vu votre salaire si vous acceptez, ce ne sera qu'une bricole."

"Oui mais attendez, il consistera en quoi mon job? Je sais même pas dans quoi je m'engage si j'accepte tout de suite."

"Je vous répète que je peux pas vous donner plus de détails si vous ne signez pas une close de confidentialité, qui s'accompagne du contrat d'embauche. Et puis, si vous acceptez, vous aurez la possibilité d'effleurer plus que jamais une petite chance de retrouver l'assassin de votre famille."

Raphaël fut sous le choc. Comment cet homme savait-il tout ça? La seule version connue des autres sur la mort de sa famille était que ses parents et sa sœur étaient mort dans une avalanche alors qu'ils faisaient du ski. Cependant, cela suffit au jeune homme pour se décider.

"Je sais pas comment vous avez appris tout ça, mais j'accepte, c'est d'accord."

"Bien."

L'homme remit ses lunettes noires en souriant et fit signe à Raphaël de le suivre. Il grimpèrent dans un voiture. Une fois à l'intérieur, celle-ci démarra et l'homme sortit un unique feuille d'un porte document. Il la tendit avec un stylo au jeune homme et lui dit:

"Voici la close de confidentialité ainsi que votre contrat. Je vous demande de signer tout ça."

Raphaël fut surpris de l'apparence du contrat. Il n'y avait qu'une seule feuille alors que d'habitude, il y en a des tas. De plus, il n'y avait marqué que ceci:



Malgré sa surprise, le jeune signa et redonna la feuille à l'homme qui la rangea en souriant.

"Bon, vous allez m'expliquer maintenant?"

"Bien sûr. Vous allez être assigné à une section nommé "Cœur" qui s'occupe de tout ce qui est diplomatie, espionnage, etc. Le but de notre organisation est de..."

Une demi-heure plus tard, Raphaël savait les grandes lignes. Il récapitula.

"Donc, vous capturez des Filles de Feu, qui sont des morceaux d'âmes de Dieu, pour qu'elle ne se fasse pas tuer par des Lucifers, des morceaux d'âme du Diable, qui vous vous efforcez de neutraliser? Vous vous foutez de moi? La caméra est où?"

"Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux, Monsieur Azuris, l'organisation aussi est très sérieuse. Nous ne dépendons d'aucun gouvernement. Et vous avez cependant juste. Et vos dires expliquent quelques chose qui vous tiens surement à cœur. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi votre famille? Pourquoi votre mère, votre père et votre sœur?"

"Ce mec avait tué des tas de gens dans la région avant d'en arriver à nous."

"Oui, mais c'est votre mère qu'il cherchait. C'était une Fille du Feu."

Ce fut la deuxième dans la journée que Raphaël fut pris de court. Il reprit ses esprits et dit d'une petite voix:

"Alors pourquoi mon père? Pourquoi ma sœur, et pourquoi pas moi?"

"Votre père tout simplement parce qu'il s'est mis en travers de sa route. Votre sœur parce que c'était une fille et qu'elle était l'enfant de votre mère. Vous, je ne sais pas trop pourquoi il vous a laissé en vie, ils tuent tout le monde d'habitude...Vous avez eu beaucoup de chance."

La voiture s'arrêta enfin, devant les portes de l'aéroport de Madrid. Raphaël leva un sourcil et dit:

"Euh...On va où?"

"Manhattan, au QG de la Black Baccarat."

"Hein? Mais et mes affaires? Mon appartement?"

"Des agents s'occupent de tout ces détails. Ce soir, je vous donnerai les clés de votre nouvel appartement, vous y trouverez tout ce que vous aviez ici."

"Ah...Ok."

Près de dix heures de vol plus tard, l'avion atterrit a New-York City. Avec le décalage horaire, le soleil venait de se lever. Ils prirent de nouveau une voiture pour le centre ville, Manhattan. Durant le trajet, Raphaël martela de questions l'homme, cette fois-ci en anglais pour se mettre dans le bain. Ils arrivèrent enfin au pied d'une haute tour. Le mystérieux agent du Black Baccarat mena l'espagnol dans un bureau où une jeune femme lisait un tas de papiers et y ajoutait sa signature de temps à autre. Elle leva les yeux quand ils entrèrent dans l'office.

"Ah, Monsieur Azuris! Je vous attendais. Alors, ne perdons pas plus de temps, votre travail va consister en..."

En gros, Raphaël devrait désormais lire des dossiers, y apporter des modifications, parfaire des traités d'alliance avec divers pays et tout un tas de paperasse. Ce n'était que le début...Du moins il l'espérait. Le soir, avant de partir, son recruteur vint le voir dans son bureau. Comme promis, il lui donna les clés de nouveau logement.

"Voici vos clés."

"Merci. Dites donc, ça va vite chez vous."

"Oui, mais vous allez vous y habituer, ne vous inquiétez pas. Aurevoir, Monsieur Azuris."

"Aurevoir, Monsieur...?"

"Aucune importance, à plus."

Puis il détala aussi vite qu'il était arrivé. Raphaël se rendit à l'adresse qu'on lui avait donné et se servit de ses nouvelles clés pour ouvrir. L'homme n'avait pas menti, c'était vraiment grand. Plus grand que ce que le jeune homme imaginait. De plus, comme prévu, tout avait suivis, à part quelques éléments d'électro-ménager ici plus modernes, tout comme le mobilier. Raphaël se jeta sur son lit spacieux et douillet, peinant à croire ce qui lui arrivait. Hier il était un simple étudiant et aujourd'hui, il bossait pour une organisation secrète aux objectifs assez improbables. Il s'endormit presque immédiatement à cause du décalage horaire et passa une très bonne nuit...

Les mois passèrent, puis les années. Raphaël brilla. Avec le temps, on lui assigna des tâches plus ardues, on l'envoya plus sur le terrain à la rencontre de ministres étrangers dans le cadre de discussions diplomatique. Le jeune homme fut rapidement très apprécié par ses collègues ainsi que par les personnes qu'il rencontrait. Il était de fait très efficace. On lui proposa le jour de ses 24 ans d'avoir plus de responsabilités qu'un chiffre "normal", n'allant quand même pas jusqu'aux fonctions d'un valet puisqu'il y en avait déjà un. Bien sûr, Raphaël accepta, mais il se lassait de plus en plus de travailler en intérieur (bien qu'il voyageait beaucoup). Il voulait intégrer la section du Carreau afin d'avoir plus de chances de retrouver l'assassin de ses parents car son objectif n'avait bien entendu pas changer. Il n'avait rien appris de plus sur le tueur, n'ayant pas vu son visage, mais la section du Carreau en savait beaucoup sur les Lucifers. Raphaël appris la mort du 4 de Carreau, tué sur le terrain et sauta sur l'occasion pour faire une demande de mutation. Ce fut pas facile, mais il obtint gain de cause, au grand désarroi de ses amis de la section du Cœur.

Là aussi, Raphaël gravit rapidement les échelons. Il n'avait jamais cessé son entrainement phisique et sa dextérité au tir, comme il l'aurait fait sans la mort de ses parents. Il comprenait maintenant pourquoi ses parents lui avaient autrefois dit que l'entrainement qu'ils lui donnaient lui servirait. Ils savaient que tôt ou tard, un Lucifer allait les retrouver. En tout cas, Raphaël se rendit rapidement compte que la mort ne lui faisait pas peur. N'ayant absolument rien à perdre, il se fichait éperdument de perdre la vie. Grâce à son talent et cette qualité non-négligeable, il fut bientôt connu de pratiquement tout les soldats du Carreau.
Peu après qu'il ait fêté ses 27 ans, l'homme qui l'avait recruté sept années plus tôt refit surface. Il toqua à la porte de Raphaël, alors nommé Eagle pour les besoins de l'ordre et entra grâce à un double des clés. Le jeune homme fut surpris de le voir et en entendant quelqu'un entrer, il s'était mis sur ses gardes.

"Eh ben, si je m'attendais à vous voir..."

"Surpris, hein? Bon, traine pas mon gars, j'ai des choses importante à te dire. Asseyons-nous et sert moi un bon café bien noir."

Raphaël constata en souriant que l'homme n'avait guère changé. Il lui fit son café, s'en servit un aussi et alla s'asseoir. L'homme but une gorgée et dit:

"Bien. Sans que tu le saches, j'ai suivis ton parcours de près ou de loin. Même si je te voyais pas, j'ai demandé à ce qu'on me fasse régulièrement des rapports sur ta progression dans l'ordre. Comme beaucoup s'y attendaient, tu as vite progressé."

"Oui, quand vous recrutez, vous étudiez l'individu très méticuleusement avant..."

"Oui...Mais pour ton cas c'était légèrement différent. Bref."

Il enleva ses lunettes de soleil, qu'il avait gardé en entrant. Le temps avait fait son œuvre, des petites rides étaient apparues dans le coin des yeux de l'homme. En revanche, il avait toujours ses grandes cernes. Il poursuivit:

"Je vais aller droit au but. Le poste de Roi de Carreau va d'ici peu être vaquant. Nous pensons à toi."

"Comment ça?"

"T'es bête ou tu le fais exprès? On pense à toi pour remplacer l'actuel Roi qui va bientôt quitter son poste."

"Mais...Enfin il y a des gens qui ont beaucoup plus d'expérience que moi, ça fait que sept ans que je suis dans l'organisation."

"Tu sais, c'est pas pour rien que j'ai suivis ton parcours. Et il n'y a pas que moi. Nous savions que tu allais rapidement changer de section. Nous n'étions pas très certain qui allait pouvoir assumer ce poste là, mais finalement, tu es parfait. Malgré ta jeunesse, tu as le sang froid, la répartie et toute les autres qualités requises pour être Roi de Carreau."

"A vous entendre on dirait que je suis pisté depuis ma naissance."

"Depuis ta naissance non, mais depuis que tu as 16 ans, oui."

"Ah quand même. Je savais pas que vous vous y preniez aussi tôt. Enfin bon, je suppose que c'est comme la dernière fois, vous voulez une réponse claire dans les minutes qui suivent? Mais c'est un quand même un gros gros poste, je sais pas si je pourrai..."

"Si tu pourras. Crois moi, je sais que tu arriveras. Je sais mieux que quiconque qui peut assumer ce rôle, je ne suis pas l'actuel Roi de Carreau pour rien."


[Suite au prochain poste, plus de place sur celui-ci ^^']

Historique dans l'organisation (suite):

Raphaël resta bouche bée. Il était vrai que le Roi de Carreau actuel était très mystérieux, peu de gens connaissaient son nom et encore moins avaient un jour vu son visage. En fait, beaucoup l'avaient vu sans savoir qui c'était, comme Raphaël.

"Vous êtes venu en personne me recruter, il y a sept ans?"

"Nous fondions beaucoup d'espoir sur toi, c'est pourquoi je suis venu en personne."

"Quand vous dites "nous", c'est qui?"

"Moi et les autres hauts dirigeants du Black Baccarat."

"Ah quand même. Bon...Pourquoi vous quittez ce poste?"

"T'as pas besoin de savoir. Oui ou non?"

"Eh bien...Là encore ça va vite, mais je vais dire oui, pourquoi pas."

"Bien. Très bien même. Je suis content et soulagé de savoir qu'une personne compétente va me succéder. Tu commences demain."

"C'est bien ce que je disais, ça vas toujours aussi vite."

"Ça déjà bien assez trainé."

Il but son café d'un trait et ajouta:

"Ton nouveau nom de code sera Blue. Si tu as besoin de conseil, demande un peu autour de toi, aux autres rois ou reines, ils t'aideront surement. Je crois que les autres sont aussi des nouveaux, on a voulu renouveler la direction ça devenait vieillot. Ah, j'oubliais."

Il tendit une grande enveloppe marron à ancienne Raphaël, puis Eagle et désormais Blue.

"C'est le dossier du Lucifer qui a tué ta famille. Je me suis dit que ça te ferai plaisir."

Comme Raphaël était de nouveau un peu sonné, il posa l'enveloppe sur la table et remis ses lunettes.

"Bon, j'ai des tas de trucs à régler. Ne fais pas trop de connerie, je continue à te surveiller. J'espère qu'avec ce que je t'ai donné, tu retrouveras ce Lucifer. Il nous glisse entre les doigts depuis des années, tu auras peut-être plus de chances que nous. Allez, à la prochaine."

Puis il quitta l'appartement. Raphaël passa le reste de la soirée à fixer l'enveloppe, sans l'ouvrir. Maintenant qu'il était si près du but, il avait peur de ce qu'il y avait écrit sur le dossier. Peur de ce qu'il allait y découvrir. Finalement, il décida d'attendre d'être prêt et mis le dossier sur sa table de nuit. Il se coucha tout habillé. Le lendemain, il allait devoir mettre le paquet...


[Ayest n'ai finiii xd]

Alors, très belle fiche, tout à fait ce qu'on attend sur ce forum !

Juste deux ou trois petites choses dont une purement formelle : on dit "La" Black Baccarat x)
Ensuite, ce passage :

Citation :

Les vôtres attendront, de toute façon, je ne peux pas y répondre pour l'instant. Concernant votre niveau, d'après votre professeur, vous seriez même apte à suivre, ainsi qu'à comprendre, les cours des élèves de cinquième année. N

Soldat surdoué et en plus surdoué tout court, ça fait un peu beaucoup tu ne trouves pas? Je compte sur toi pour dégonfler un peu ça ^^

Sinon j'ai trouvé très drôle le passage avec le "où est la camera?" xD

Corrige moi ce que je viens de t'indiquer et ça sera bon

D'accord, j'ai corrigé ce passage ^^ Je changerai tout les articles masculins de devant "Black Baccarat" plus tard ^^' C'est que je me suis un peu emporté, désolé xd

Bien, je valide alors^^

Bon jeu cher collègue