Prendre possession de son chez soi

Nathan marchait, son chaton dans les bras, à travers les cartiers un peu plus démunis de la ville. Fallait dire qu'il n'avait tout de même pas pu se payer la gros luxe avec ses maigres économies. Cela lui importait peu, marchant d'un pas lent, il regardait les alentours, repérant les endroits intéressants et pratiques où il pourrait revenir plus tard. Tout en faisant son bout de chemin, il grattait machinalement le chaton qu'il tenait serré contre lui et ignorait les passants qui s'arrêtaient pour le regarder avec un peu de curiosités. Après tout, ce n'était pas tout les jours que l'on voyait passer une personne souffrant d'albinisme. Nathan avait juste prit l'habitude d'ignorer les curieux, après tout, la curiosité en sois n'était pas mauvaise et malsaine, il n'y pouvait rien s'il était autant différent des autres. Le chaton remua dans ses bras ce qui le sortit de ses pensées. Avec un immense sourire il prit la petite bête dans ses des mains et la souleva pour que sa petite tête soit au niveau avec le sienne tout en continuant de marcher.

-Comment diable vais-je donc pouvoir d'appeler?

Dit-il d'un ton faussement dramatique, un sourire fendu jusqu'aux oreilles. Il attendit quelques secondes, comme si le chaton allait vraiment lui répondre puis après un court moment, Nathan le regarda droit dans les yeux avec un air songeur

-Mmmmmm que penses-tu de Ziggy?

Le chaton choisit se moment précis pour laisser échapper un long bâillement. Nathan haussa les sourcils, légèrement surpris et son sourire s'étira encore plus. Autour de lui, les passants le regardaient avec méfiance, disons qu'il avait l'air un peu fou à parler à un chaton comme si il allait lui répondre.

-Ouais ta raison, Ziggy c'est trop courant....mmmmmm pourquoi pas Monsieur Fudzybutt? Après tout, t'es vraiment poilu pour un si jeune chaton!

Le chaton se mit à ronronner paisiblement ce que Nathan prit pour une réponse à l'affirmative. Il sourit, remit le chaton contre lui sur son bras gauche et s'arrêta quelques secondes l'air perplexe. Étant occupé à nommer son nouvel ami, il n'avait pas fait attention à où il allait. Il avait donc continué à marcher sans regarder où il allait et il était un peu perdu.