Nom : Broadbent.
Prénom : Elisabeth Julia.
Age : 25 ans en apparence, mais il semblerait qu’il y a plus de 80 ans qu’elle est apparue sur la Terre.
Catégorie : Fille de Feu.
Métier : Gérante du Velvet Elsinore.
Origines : Américaines.
Famille : Elle n’en a pas; ou du moins, elle n’a aucun souvenir d’une famille qui serait sienne.
Signe Particulier : Supposées tendances à des maux d’articulation du poignet, servant d’excuse pour cacher sa marque avec un bandage à quelques occasions. L’insensibilité au feu, l’immortalité et la science infuse font partie des attributs que toutes les Filles de Feu possèdent. Elle joue du violon.
Endroit de la Marque : À l’intérieur du poignet droit : Elisabeth cache sa marque avec des montres au bracelet large, un joli foulard, des bracelets colorés ou un bandage élastique.
Caractère : Elisabeth est une jeune adulte pleine de bonté et de respect, incapable de réprimer sa générosité et son altruisme. Son empathie envers n’importe qui, sans distinction de race et de genre, et son aptitude à véritablement écouter et être intéressée lui vaut le respect et la confiance de plusieurs personnes, qu’elle voit malheureusement vieillir et mourir la plupart du temps. C’est entre autre une des raisons pour laquelle elle hésite à s’attacher, l’autre étant qu’elle consciente que sa vie peut s’écourter considérablement, et qu’elle ne tient qu’à un fil; elle préfère de loin ne laisser personne dans le deuil lorsqu’elle mourra de la main d’un Lucifer, se contentant d’elle-même essuyer ses larmes lorsqu’elle voit un ami humain rejoindre le Ciel. Elisabeth masque son éternelle mélancolie d’un voile de candeur et d’enfance, rôle qu’elle tient à la perfection, puisque son esprit est resté ingénu et crédule, bien qu’elle soit d’une maturité effarante pour l’âge qu’elle paraît avoir. Naïve, il ne lui arrive que trop souvent de croire des histoires fausses; elle essaie autant que possible de corriger ce défaut, tout en faisant attention de ne pas devenir méfiante, voire paranoïaque. Et Dieu sait que ce serait facile de glisser, lentement mais sûrement, dans l’enfer de la folie suspicieuse, lorsqu’on est pourchassée sans relâche…
Somme toute, Elisabeth est une personne fondamentalement bonne qui n’hésiterait pas à venir en aide à quelqu’un, quelque dangereuse soit la situation. Résignée à mourir s’il le fallait, mais préférant tout de même vivre, elle se battra pour profiter encore du Soleil et de la Lune, mais lorsque la Grande Faucheuse viendra, Elisabeth se rendra, quoique sans réprimer la tristesse de perdre un droit fondamental : celui de vivre.
Physique : Elisabeth est une belle jeune femme certes, mais qui n’a pas réellement l’occasion – ni l’envie, c’est vrai – de se mettre en valeur. Portant toujours un jean (souvent troué) et un t-shirt, agrémenté parfois d’un veston ou d’un pull-over lorsqu’il fait frais, et une paire d’espadrilles colorées sur laquelle elle a fait de superbes dessins de fleurs, on ne peut nier qu’elle fait un peu pitié dans un tel accoutrement; mais elle préfère ne pas se faire remarquer, et malgré son très bon job, elle garde profil bas. La Fille de Feu a une longue chevelure noisette aux reflets ambrés, joliment ondulée, tombant sur ses épaules en cascade et atteignant le bas de ses omoplates. Ses grands yeux bleu acier, à la fois perçants et doux, froids et chaleureux, sont sans doute ce qui intrigue le plus ses interlocuteurs. Un petit nez retroussé, des pommettes presque invisibles, de belles lèvres rosées et des dents de perle viennent compléter le portrait du visage en beauté.
La silhouette d’Elisabeth est gracieuse, toute faite de courbes. Possédant une santé de fer malgré son allure maladive et faible, elle est une excellente athlète et a une énergie inépuisable. Ses bras se terminent par des mains fines dont les doigts en font une superbe musicienne, violoniste en l’occurence. Touche-à-tout cependant, elle aime aussi les sports et l’art, et sa condition physique impeccable et sa bonne alimentation l’aident aussi à garder une bonne forme.
Histoire : Il faisait froid, si froid… La pluie lui rongeait les os jusqu’à la moelle, glaçant sa peau, qui avait perdu sa jolie teinte de pêche, remplacée par un teint cadavérique, maladif. Sur son poignet, une marque qu’elle regardait, maudissait sans cesse. Une jeune fille sans nom, sans identité, à l’apparence d’une vingtaine d’années, savait ce qu’elle était, mais pas qui. Elle savait qu’elle était une Fille de Feu, que les Lucifers la poursuivraient sans relâche jusqu’à s’emparer de sa vie… mais ignorait quelle personne elle était et ce qu’elle avait été avant de se réveiller à cet endroit, une ruelle sale et infestée de bestioles. Il y avait à peine quelques heures qu’elle s’était éveillée, frigorifiée, dans cet endroit qui ne lui inspirait rien de bon, mais elle savait déjà tout, bien qu’elle ignorât son passé et son identité.
Elle avait fini par se lever et, même si ses jambes la portaient difficilement, s’était mise à la recherche d’une échappatoire.
Elle avait trouvé refuge dans une maison pour personnes âgées, à laquelle elle s’était présentée trempée dans un accoutrement faisant pitié. Les très sympathiques membres du personnel s’étaient alors aussitôt occupés d’elle, et pendant que l’infirmière la prenait chez elle, la réceptionniste s’occupait de lui trouver un emploi au sein de l'établissement pour l’aider à démarrer. Elles n’ont jamais posé de questions sur sa provenance, et franchement, elle l’appréciait énormément : elle n’aurait même pas su quoi leur répondre.
Elle passe quelques années ainsi, se liant d’amitié avec le personnel et les résidants, vivant toujours aux frais de la princesse chez l’infirmière de la maison de retraite, une certaine Jennifer Black, se faisant peu à peu des économies en utilisant son altruisme et sa véritable générosité envers les personnes âgées qui appréciaient énormément sa personnalité. Lorsque, par contre, après avoir été floués par un investisseur prometteur souhaitant agrandir l’établissement, la maison fit faillite, Elisabeth dut trouver un nouvel endroit où crécher, Jennifer n’ayant plus d’emploi.
Cependant, avec le montant qu’elle avait amassé à travers une dizaine d’années, elle put s’acheter un appartement coquet, faisant tout à fait l’affaire d’une fille nécessitant peu pour survivre. Avec le surplus, elle se concocta une garde-robe convenable, puis fit le tour des établissements du quartier pour se trouver un nouvel emploi. Lorsqu’elle apporta sa demande d’emploi à ce club étrange, le Velvet Elsinore, Elisabeth créa immédiatement un lien d’amitié avec la gérante de l’époque, Monica San Rosa, espagnole d’origine : elle-même était une Fille de Feu, comme elle. Embauchée sans problème, elle commença par être barmaid sur appel, puis à temps partiel, pour finir barmaid à temps plein ayant le plus d’expérience. D’autres Filles de Feu travaillaient avec elles, mais certaines n’avaient pas vraiment le loisir de rester de ce monde…
Et la mort de Monica de la main d’un Lucifer frappa Elisabeth de plein fouet. Elle qui n’avait jamais vraiment perdu quelqu’un à qui elle tenait par la faute de ces tueurs insatiables devint terriblement sensible à ce sujet, jusqu’à en devenir agressive. Elle qui avait toujours respiré la candeur et la joie de vivre semblait animée d’une toute autre énergie, et bien qu’elle n’ait jamais rencontré de Lucifer, elle se promit de ne pas se laisser faire… jusqu’à ce qu’elle retombe sur Terre.
Résister s’avérait inutile, puisque trois autres de ses collègues lui avaient été arrachées de cette façon après la disparition de Monica. Devenue gérante, elle se devait décidément de protéger celles qui vivaient la même situation qu’elle. Aussi permit-elle à davantage de Filles de Feu de s’installer au sous-sol du bar, leur fournissant logis temporaire et nourriture s’il le fallait. Certes enflammée lorsqu’on lui parle de ces assassins, elle est persuadée que rien ni personne ne peut les empêcher de mener à bien leur sinistre besogne… Et ce, uniquement parce qu’elle ignore l’existence d’une organisation extérieure chargée d’annihiler ces êtres démoniaques.
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Sujet: Elisabeth Broadbent 
Lun 24 Mar - 1:42