Arachnea - Meredith Dencourt

~FICHE CIVILE~

Nom : Dencourt
Prénom : Meredith Lucile Eleanor
Age : 27 ans
Catégorie : Humain
Métier : Rentière
Origines : Anglaises/Françaises
Famille :
Ses parents : Edward et Marie Dencourt, vivent toujours ensembles.
Deux jeunes frères : Jean et Adam, respectivement âgé de 18 et 22 ans.
Une sœur ainée : Maureen, âgée de 30 ans.
Signe Particulier : Issue d’une famille de riches propriétaires terriens, Meredith n’a jamais eu besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, et le fait donc par pur plaisir.

Caractère :
Polie, éloquente, cultivée et raffinée, on voit sans peine que le cursus de Meredith n’a pas été pris à la légère. D’un charisme impressionnant et d’une maîtrise de soi incroyable, la jeune femme a tout de la parfaite et distinguée lady britannique. Ne rechignant devant aucune tâche à accomplir, aussi ingrate soit elle, Meredith connaît la valeur du travail et n’est pas de ceux qui pensent que tout leur est acquis. Elle n’aime d’ailleurs pas rester inactive et déborde de ressources. S’intéressant à tout et n’importe quoi, sa connaissance du monde est impressionnante et elle est capable de disputer sur quasiment n’importe quel sujet. Ayant reçu les préceptes dus aux filles de bonnes familles, on constate sans peine que l’ éducation de Meredith a été faite de main de maître : On lui a appris à se tenir droite : jamais elle ne courbera l’échine, on lui a appris à manier l’art des mots : jamais sa langue ne fourchera, on lui a appris a respecter ses aînés : jamais vous ne la verrez se plaindre devant ses supérieurs, on lui a appris à se jouer des apparences … jamais vous ne pourrez distinguer le vrai du faux en elle.
Oui, car sous ce masque de bonnes manières qu’elle affiche généralement lorsqu’elle est en communauté se cache un esprit calculateur et moqueur, n’agissant que pour le profit et grisé par l’appât du gain. Ne prenant que rarement les gens au sérieux, elle joue et se joue des autres et de l’image qu’elle leur renvoie. Maniant sarcasme, ironie et taquinerie à la perfection, son jeu favori consiste à faire prendre la mouche à ceux qu’elle sent plus faible qu’elle. Elle adorera pourtant également beaucoup se prêter à des joutes verbales avec des gens « de son niveau » : pour s’amuser un peu. Vous ne la verrez d’ailleurs jamais s’énerver si une défaite venait à arriver : bonne perdante, elle n’apprécierait que plus celui qui a réussi à lui faire courber l’échine, même rien qu’un peu. Affichant presque toujours un petit sourire moqueur, il n’est pas rare qu’elle agace : grand bien lui en fasse, elle adore agacer.
Docile quand il le faut mais pourtant indomptable, d’une intelligence et d’un sens de l’observation presque malsains, elle observe de loin et calcule tout, évaluant tour à tour inconvénients et avantages, pertes et profits, traîtres et amis.
Préférant rester en retrait pour mieux juger, la jeune femme a une capacité innée à se fondre dans la masse et à se faire oublier.
Jeune femme lascive, frivole, versant dans l’excès, elle s’adonne à de nombreux plaisirs plus ou moins recommandables et ne peut nier avoir des goûts de luxe.
Au-delà de ça, aucune émotion ne semble perler : amour, compassion, tout ça ne sont que des notions pour miss Dencourt, qui les as certes déjà toutes expérimentées mais qui se jouent d’elles comme du reste. Se pourrait-il que ce ne soit encore qu’une façade ?

Physique :
Belle femme, très belle femme : c’est souvent ainsi qu’on la qualifie .. quand on a le loisir de l’apercevoir en tout cas. Car oui, malgré son très grand charisme, Meredith a ce don pour tout simplement disparaître aux yeux du monde, pouf. Pas qu’elle se cache véritablement, plutôt arrive-t-elle à se faire oublier, à se fondre à l’ambiance, à s’approprier les lieux et à se mouvoir subtilement dans les ombres du décor.
Grande, fine mais divinement sculptée, Meredith ne manque en rien d’atouts féminins : une poitrine relativement petite mais qui ne manque en rien de charme, des hanches étroites, des mains fines aux doigts de nacres, graciles, des jambes interminables et aussi douces que l’argile prêt à être travaillé .. Elle a tout de la fleur épanouie, et pourtant sauvage. Ses yeux sont d’émeraudes, ses cheveux d’ébènes, son teint de pêche et son port de reine. Toute en nuances, elle offre à elle seule une palette incroyable de couleurs, qui rendrait plus d’un peintre fou tant les gammes qui la composent sont difficilement reproductibles : des reflets bleus de ses cheveux noirs en passant par la nuance cuivrée de son teint .. nul doute possible, elle donnerait du fil à retordre au plus talentueux des artistes.
Tantôt excentrique, elle aime à se maquiller de façon outrancière et peu commune, à porter des couleurs vives et à se vêtir de robes fendues de tous côtés, aux coupes plus étranges les unes que les autres. Plumes, fourrures, écailles, chapeaux, corsages, gants et volants : tout est bon pour la lady, qui représente à elle seule un défilé tout entier.
Tantôt sobre, elle préférera les couleurs passe-partout et plutôt sombres : le noir, le gris, le marine .. Et ne dédaignera par porter quelque chose de plus moderne, allant du pantalon droit au tailleur stricte.
Petit détail particulier : le côté gauche de son corps est entièrement tatoué, de la cuisse, en passant par l’abdomen jusqu’à l’avant bras. Encore une excentricité ou ce compliqué dessin aux nuances bleutés revêt-il une signification plus profonde ? Bah, demandez-lui pour voir.

~DOSSIER BLACK BACCARAT~

Nom de Code : Arachnea
Rang : As de Trèfle
Arme de prédilection :

Raison de l’Entrée dans l’Organisation ? Repérée pour ses connaissances en biologie moléculaires, ses talents de comédienne et, entre autre, son statut non négligeable dans la haute société, elle n'a pu résister à la proposition qu'on lui faisait, son intérêt ayant été titillé.

Couleur des Cheveux : Noirs
Couleur des Yeux : Verts
Taille : 1m75
Poids : 59 kg
Signe Particulier : Un tatouage qui lui recouvre une bonne moitié gauche du corps.

Historique dans l’Organisation :
« La Black Baccarat », c’est ainsi que le charmant vieil homme qui vint l’aborder appela l’organisation pour laquelle il travaillait et dans laquelle il voulait engager Meredith. Apparemment, il en savait beaucoup sur les antécédents de mademoiselle Dencourt, un peu trop pour être honnête ? Meredith, méfiante au premier abord, se laissa pourtant séduire. Au gré de ses lectures, elle était parfois tombée sur des récits évoquant de manière plus ou moins explicites les Lucifers et les Filles de Feu mais bien sûr, et même si elle savait que les légendes étaient souvent fondées sur des faits réels, elle ne se doutait pas le moins du monde que tout cela puisse véritablement exister. Sa curiosité et sa soif de connaissance piquées aux vifs, elle n’hésita pas longtemps.
Elle fut d’abord envoyée dans la section Pique de part son extrême habilité à tromper et à espionner. Elle était très efficace, et son travail fut de nombreuses fois loué. Elle resta trois ans chez les Pique, et soudainement, son parcours au sein de la Black Baccarat devint plus flou … difficilement retraçable, même pour les Valets, ses supérieurs.
De Pique, on sait qu’elle passa à Cœur, pour combien de temps ? Apparemment un mois, elle sembla ensuite disparaître de la circulation pendant plus de 5 mois, envoyée dans une branche étrangère, peut être ? C’est ce qu’elle prétendit en tout cas. Elle réapparut ensuite au sein de la section Trèfle, en tant qu’As, et fit profiter l’organisation de ses talents de biologiste. Celle que l’on appelle maintenant Arachnea est depuis lors toujours dans la section scientifique, et semble s’y complaire. Obéissante, elle semble cependant toujours cacher quelque chose, et son parcours inhabituel intrigue parfois au plus haut point les autres chiffres, voir les valets. Ils seraient d’ailleurs d’autant plus intrigués s’ils savaient qu’aucune « Arachnea » n’a été répertorié au sein de la Black Baccarat de Manhattan depuis plus de 50 ans.

Histoire :

« Dites moi ma belle, comment se fait-il qu’une jolie dame comme vous traîne dans des endroits pareils ? »

« A moi de vous retourner la question, mon beau »

« Non mais sérieusement Miss Dencourt, je me suis toujours demandé comment une fille de la hâute connaissait tant d’endroits, et de bonnes gens, aussi peu fréquentâbles. »

L’hôte avait levé les yeux au ciel dans un air faussement guindé et avait appuyé avec outrance sur ses syllabes, singeant ainsi l’accent bourgeois que l’on avait parfois coutume d’entendre dans la bouche des grands de ce monde, qui, il faut l’avouer, ne se prenait pas pour de la merde.

« Ahh …Meredith Dencourt et ses petits travers …Disons simplement.. que je sais m’y prendre. »

Elle lui sourit et se servit une larme de rouge dans l’une de ces exquises coupes de cristal que le patron mettait à disposition de ses clients les plus importants.

« Ah ça, je veux bien vous croire. Vous savez vous y prendre. »

Il la suivit des yeux.
La jeune femme s’était levée et commençait déjà à se rhabiller, gestes lents et élégants, le tatouage lui recouvrant la moitié gauche du corps brillant faiblement à la lueur des bougies colorée de l’endroit . Il était encore très tôt, mais bien qu’adepte des plaisirs de la vie, la paresse ne faisait pas parti du vocabulaire de mademoiselle Dencourt : aussi ne supportait-elle pas de rester inactive plus de quelques minutes.

« J’aurai pas plus de détails hein ? »

Meredith se recoiffait, sans précipitation. Elle se leva ensuite prestement et se dirigea vers la porte, l’ouvrit, la franchit ..

« Une prochaine fois, peut être »

… la ferma.

Non, il n’en saura pas plus. Ni aujourd’hui, ni une prochaine fois d’ailleurs. Pourquoi lui aurait-elle déballé sa vie ? A lui ? Il était gentil, il l’était avec toutes ses clientes. Meredith ne lui devait rien, et si elle acceptait de coucher avec lui, elle ne se mettrait certainement pas plus à nue.
Elle sortit de son sac griffé une petite capsule dorée qu’elle avala d’un coup. Il ne lui en restait plus beaucoup … elle allait devoir parler à son fournisseur.
Une jolie dame comme elle … Comment en était-elle arrivée là … ? Ah, en voilà une bonne question.

**

Meredith Lucile Eleanor Marie De Dencourt, plus communément appelée Meredith Dencourt, était la fille d’Edward et Marie Dencourt, deux riches héritiers d’origines anglaises pour l’un, et françaises pour l’autre. Un mariage arrangé comme il s’en faisait encore entre riches familles, même à notre époque, mais plus discrètement qu’avant. Heureusement, l’arrangement arrangea justement les deux parties : Edward plut à Marie, Marie plut à Edward. Il s’avéra même qu’ils s’aimèrent, de la plus sincère des manières.
On appela le premier fruit de cet amour Maureen (je vous épargne les rallonges). Une charmante petite demoiselle fraîche et pleine de vigueur. Toujours souriante, espiègle, guillerette, qui rigolait à la moindre grimace .. Elle fut bientôt suivie de Meredith, aussi crépusculaire que sa sœur était aurorale. Pourtant les deux jeunes filles s’entendaient comme larrons en foire, Maureen veillait avec une bienveillance exceptionnelle déjà pour son âge sur sa cadette de sœur, et cette cadette de sœur admirait plus que tout son aînée, véritable bouffée d’air frais pour toute cette maisonnée, emprisonnée dans des principes d’outre temps.
Jamais Merry ne fut jalouse de sa soeur, ni de l’amour que Marie et Edward lui portaient, affection sans nul doute plus prononcée que pour leur deuxième enfant.. mais comment leur en vouloir ? On ne pouvait qu’aimer cette fillette au teint de pêche et aux pommettes rosées, aux yeux bleus et aux longs cheveux noirs, et au sourire plus fondant que la pâtisserie du même nom.

Bon jusque là, charmant tableau de famille me direz-vous. Un peu niais, un peu ennuyeux, un peu démodé même : car oui, même si Edward et Marie étaient tout ce qu’il y a de plus modernes dans leur façon de pensée et dans la manière dont ils éduquaient leurs enfants, il n’en était pas de même pour la branche précédente de la lignée des Dencourt. Une éducation stricte fut donc imposée aux deux fillettes, et ce depuis leur plus jeune âge, sous le regard inquisiteur de Grand-mère Kaitleen qui inspectait tout, vérifiait tout, commandait tout. Marie et Edward n’osaient protestaient à cette époque, ils étaient encore jeunes et savaient pertinemment que « Grand-mère Kaitleen » n’hésiterait pas à leur couper les ponts si ils osaient ne serait-ce que disputer son autorité.
Aussi, alors que les autres fillettes de leur âge allaient aux écoles communales du coin, Maureen et Meredith étaient cantonnées chez elle avec un précepteur particulier s’il vous plait. Ces leçons particulières et cette surveillance constante oppressaient les deux petites filles, et surtout Maureen qui avait besoin de son indépendance et qui supportait mal les ordres. Etant plus calme, Meredith ne bronchait que rarement, la situation lui plaisait même parfois : elle se sentait importante.
Quand Adam naquit, l’étau se desserra quelque peu sur les aînées, et quand se fut Jean qui montra le bout de son nez, les choses continuèrent à évoluer dans le bon sens.

**

Quand elle fut en âge d’aller au lycée, on envoya Meredith, sur les traces de sa sœur, dans une prestigieuse école privée, là où était envoyée la progéniture des riches avocats, chirurgiens et autres ministres britanniques.
Ces années où elle vécut recluse, éloignée du monde et des autres, transformèrent la petite et calme Meredith en une jeune fille en mal de vivre, et en soif de liberté. Elle causa les pires tracas à sa famille, fréquenta bien des infréquentables, testa bien des choses aussi .. Fêtes, garçons, alcool, drogues douces .. la jeunesse dorée et débauchée d’Angleterre l’accueillit à bras ouverts, et elle en devint une membre active. Mais bientôt elle s’ennuya aussi, et commença à fréquenter des endroits que même ses amis les plus dérangés n’osaient approcher. De fiestas organisées dans la villa d’un tel dans le upper side, elle passa aux raves désorganisées des banlieues. Et de drogues douces, elle passa à drogues dures.
Constamment blasée, rebelle, son comportement horrifiait et agaçait plus que tout ses parents qui ne se doutaient pas une seule seconde dans quel merdier leur fille s’était fourrée. Ils pensaient à une petite crise passagère, et puis il fallait reconnaître que malgré tout cela, ses résultats au lycée restaient exceptionnels. Car oui, bien qu’elle toucha à tout, Meredith n’en restait pas moins une fille extrêmement intelligente : elle s’intéressait absolument à tout, étudiait tout, et excellait.
Ce fut Maureen, de retour après des études de droit en France, qui put stopper la spirale infernale dans laquelle sa sœur s’était engouffrée. Ce soir là, elle la trouva dans l’un de ses bars en apparence malfamé, et malfamé plus que d’apparence. Merry était dans l’arrière salle avec toute une bande de junkies plus ou moins atteints .. Une gifle suffit. Une seule.
Meredith n’avait jamais vu sa sœur dans un tel état, et elle l’avait encore moins vue lever la main sur qui que ce soit. C’est là qu’elle arrêta les conneries, enfin « arrêter », disons simplement qu’elle se calma, et qu’elle arrêta de se bousiller totalement l’organisme. Maintenant, elle s’adonnait à ce qu’elle appelait « ses petits plaisirs » juste pour se détendre, et plus par habitude que par réelle nécessité : elle n’avait jamais était dépendante de quoi que ce soit.

**

Meredith « s’assagit » donc, arrêta de traîner là où il ne faisait pas bon être vue, et se consacra à ses études. Sa soif de connaissance l’entraîna dans les plus grandes écoles d’Europe, elle voyageait beaucoup également, dépensant sans compter, allant de musées en musées, d’opéras en opéras, de théâtres en théâtres ..
La miss suivit en parallèle un cursus en biologie et des études d’arts dramatiques : elle n’aimait pas le monde, mais aimait l’étudier. Etudier les hommes surtout, leur intérieur, leur mécanisme, leurs expressions, leurs caractères. Elle devint bientôt très douée dans les deux domaines qu’elle s’était choisie, et décrocha un doctorat en biologie cellulaire. Elle déménagea par la suite de son Angleterre natale pour se rendre aux Etats-Unis, à Manhattan plus précisément, où elle fut engagée en tant que comédienne dans une petite troupe de quartier. Elle aurait pu se trouver un métier beaucoup mieux payé, mais elle ne travaillait pas pour l'argent vous vous en doutez.

C’est pendant l’une de ses représentations qu’on la contacta.

C'est parfait Renie-chou ^^

Fiche validée, amuse-toi bien =D